DU CHANT DE LA TERRE À BABEL
CONCERT / BAL
« Cette terre qui parle, comme je parle, et qui me donne son parler… »
Marcela Delpastre, Poète Paysanne 1925- 1998

Nous réunissons deux Chants de la Terre, celui de Gustav Mahler et celui de Marcela Delpastre
Il y a en quelque sorte un troisième chant de la terre, ou plutôt un « parler de la Terre », celui de la danse, celui des accents, celui des langues d’aujourd’hui et des langues perdues, des rythmes populaires, des bals que nous allons incarner par la présence d’André Minvielle, comme une sorte de griot-paysan-chamane-Aède tout à la fois.
Le projet s’articule donc à partir de ces trois visions/Incarnations. L’une cosmique, symphonique de Mahler, l’autre, à travers l’écriture de Delpastre, d’une terre qui parle d’une voix qui racle, simple et copieuse, « qui parle à voix basse, à voix, si basse qu’à peine on l’entend » et enfin ce parler de la terre, à travers le skat, les improvisations et les chansons de Minvielle.
Ce spectacle est une rencontre d’oeuvres mais il est aussi bâti sur une rencontre humaine d’artistes, de musiciens et musiciennes et chacun.e a un langage à représenter et qui le représente (un territoire) pour dialoguer avec les autres et ainsi donner une voix à Delpastre.
Le choix des textes de Marcelle Delpastre est donc contenu et ne saurait donner un aperçu de toute son écriture incroyablement foisonnante et variée. Dans ses poèmes, la vie sans cesse se renouvelle dans et par la terre qui nous contient, nous précède et nous dépasse. L’écriture elle-même nous parait très organique, pourvoyeuse de textures, de mouvements, de sensations. On croit y ressentir l’éternel recommencement, une vision holistique de nos présences au monde… La musique de Mahler dans le Chant de la Terre a cette épaisseur, ces remous, ce terreau vivant et en mouvement porté par une musique symphonique, comme le monde est une symphonie de voix pour Delpastre.
J’imagine ce spectacle comme une creuset de voix (qu’elles soient poèmes, musique, chant), un feu de joie…Bien sûr la voix de Delpastre mais aussi et surtout, celles qu’elle veut nous faire entendre, celle de la Terre aux milles voix (celle du vent, des oiseaux, des bêtes, de ce que vit) des battements de l'âme et du coeur et pour lesquelles l’oeuvre de Mahler est une incarnation musicale rêvée. Chacun chacune au plateau est considéré comme une voix. À la fin du Lied, Mahler traite les instrumentistes comme des solistes ce qui, au delà de rendre la partition très difficile à diriger, nous met en présence d’une sensation de démultiplication, d’un foisonnement magique d’incarnations du vivant....
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DESCRIPTION
Septembre 2025 / Résidence MECA - Bordeaux
16 septembre 2025 / Festival Mascaret Bordeaux
07 Mars 2026 / Philharmonie de Paris
15 Mars 2026 / Scène nationale du Sud-Aquitain
Juin 2026 / Clermont Auvergne Opéra
Juillet 2027 / Festival Haut Limousin, Villefavard
Août 2026 / Hestajada de las arts, Uzeste
DATES
Romie Esteves / Conception, Dir Artistique, Chant, Texte,
André Minvielle / Chant, Batterie, Texte
Juliette Minvielle / Clavier, Chant, Texte
Marie Salvat / Violon, Chant, Texte
Samuel Bricault / Flûtes, Choeur
Sylvain Devaux / Hautbois, Cor anglais
Joséphine Besançon / Clarinette, choeur
Noé Clerc / Accordéon
Volodia Van Keulen/ Violoncelle, choeur
Lilas Réglat / Contrebasse
Hélène Escriva / Euphonium
Christophe Monniot / Saxophone
Mathieu Ben Hassen / Percussion, choeur
Fernand Ferrer, « Nino » / Basse électrique
Florent Hubert / Arrangements, Dramaturgie musicale
Bianca Chillemi / Direction musicale
Rémi Tarbagayre / Son
DISTRIBUTION
Quand le soleil descend
Dévoré par les mers et les îles lointaines
Quand le soleil descend
Dévoré par les feux de la plaine
Nous le savons, nous autres
Nous serons dévorés par les nôtres
Comme des fiancés du ciel
Chanson de Marcelle de Marcelle Delpastre,
inventée un jour de sortie du fumier, le soleil dans les yeux
Co-production OARA et Philharmonie de Paris
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